HtmlToText
PPRATIQUE DE L’AIKIDO POUR TOUS Accueil > Objet de notre association Objet de notre association La Voie de l’Harmonie AÏKIDO est un Art Martial de plus en plus répandu en France (2ème pays après le Japon ) et dans le monde entier. La grande richesse technique de cette discipline fait que sa pratique et son enseignement peuvent être modulés en fonction des individus. Ouvert à tous, grands et petits, hommes et femmes, son but est de parvenir à un meilleur équilibre physique et psychique grâce à une connaissance approfondie de soi-même. L’AIKIDO constitue la synthèse de tous les arts martiaux japonais pratiqués par les SAMOURAIS depuis plusieurs siècles. Avant la seconde guerre mondiale, l’Aïkido n’était pas accessible au grand public mais était réservé à une élite ; experts en BUDO, nobles, chefs militaires et personnalités d’un certain rang. Après la guerre, le créateur de l’Aïkido, Maître Morihei UESHIBA , décida que cette pratique devait s’étendre à tout le Japon et au monde entier. L’AIKIDO fut introduit en France en 1951 par Maître Minoru MOSHIZUKI, puis par Maître Tadashi ABE en 1952. QUE SIGNIFIE AÏKIDO : Le mot AÏKIDO est composé de trois idéogrammes : ¥ Aï indique l’union, le fait de mettre ensemble, de réunir. ¥ Ki est plus ou moins intraduisible, l’idéogramme représente la vapeur se dégageant de la cuisson du riz. Il s’apparente à l’air, au gaz, à la respiration, à l’apparence, à l’activité vitale ou force de vie. Cette notion correspond en chinois au QI (Tchi) que les acupuncteurs manipulent quotidiennement sur un plan thérapeutique. Ki correspond au souffle, à l’énergie vitale. ¥ Do est un idéogramme composé de deux parties représentant une tête et l’action d’avancer, il s’interprète comme l’image de l’homme qui marche en regardant où il va et se traduit en général par chemin, route, spécialité, voie, devoir envers l’humanité. La traduction la plus commune d’AIKIDO devient donc : Voie de la réunification ou de la réunion des énergies. L’AÏKIDO DISCIPLINE MARTIALE L’AÏKIDO, discipline martiale japonaise créée par le grand Maître Morihei UESHIBA (1883 – 1969) dans le courant de ce siècle, fait partie de ce que l’on appelle le BUDO, c’est à dire, littéralement, Voie du guerrier ou de la guerre. On classe sous ce terme générique toutes les formes modernes d’Arts Martiaux japonais, comme le JUDO, le KARATE DO, le KENDO (Voie du sabre), le IAIDO (Art de dégainer le sabre), le KYUDO (Voie de l’arc) etc… L’AÏKIDO tend à être défini comme une discipline martiale majeure plutôt que comme un art martial. Cette distinction sémantique est nécessaire car, par art martial, on entend technique militaire à utiliser éventuellement dans un contexte belliqueux. Or si l’Aïkido dérive effectivement de techniques guerrières, l’idée de son fondateur est, entre autres, de proposer un moyen d’évolution personnelle non exclusif des possibilités de l’individu dans un esprit martial (ce qui n’est pas le cas d’un art proprement martial exigeant des capacités physiques importantes). Le fondateur de l’Aïkido disait : « le but de l’Aïkido n’est pas de corriger les autres mais de vous corriger vous-même. Cela doit conduire non à la destruction mais à l’amélioration physique et spirituelle de l’individu ». La pratique de l’Aïkido est donc possible pour des individus de tous âges et de toutes conditions physiques, l’intensité de l’effort pouvant évoluer entre ce que l’on dénomme dans le domaine sportif la pratique intensive de haut niveau et la pratique de loisir. LA TECHNIQUE DE L’AÏKIDO Les formes de travail de l’Aïkido sont très nombreuses. On peut pratiquer à main nue contre un ou plusieurs adversaires, armés ou non. Les pratiquants peuvent être tous les deux debout ou à genoux, ou l’un debout l’autre à genoux. Les attaques consistent en saisie ou en coup ; les techniques d’Aïkido sont des projections, des contrôles ou des immobilisations. Les différents mouvements mettent fréquemment en jeu les articulations des membres supérieurs, poignet, coude, épaule et celles de la colonne. Le pratiquant projeté participe souvent en partie à sa chute, seule issue possible pour éviter un traumatisme de l’articulation visée. Les Aïkidokas utilisent souvent les armes ; bâtons, sabres et couteaux en bois. Elles facilitent grandement la compréhension des techniques qui en découlent. Les armes font parties intégrantes de la pratique et sont à l’origine des techniques étudiées à main nue. Elles améliorent la tenue du corps, affinent la distance de combat, la précision, la concentration et la notion de centre, importante en Aïkido. Brièvement définie, cette dernière consiste en un principe stratégique permettant à l’Aïkidoka d’être au centre du mouvement en lui donnant une possibilité optimale de contrôle de son adversaire. Il est important de remarquer qu’il n’y a pas de coup porté en Aïkido, ce qui exclut tout stress physique inhérent aux chocs. L’AÏKIDO N’EST PAS UNE TECHNIQUE DE SELF-DEFENSE Les arts martiaux sont souvent présentés comme des techniques de self-défense. Ce n’est pas le cas de l’Aïkido. En self-défense il y a un attaquant et un attaqué, la pratique et la pensée de l’Aïkido viennent à l’encontre de cette dichotomie. Le but de l’Aïkido est par définition de réunir et non de diviser. De plus, la notion de self-défense implique une réaction passive ou à retardement de l’attaqué par rapport à l’attaquant. Techniquement, il faut au contraire rechercher à contrôler l’adversaire avant toute initiative de sa part. LA PRATIQUE DE L’AÏKIDO On trouve une hiérarchie (relative) par grade du 6ème au 1er KYU puis avec la ceinture noire du 1er au 8ème DAN qui indique l’évolution de l’individu dans son étude de l’Aïkido (Quelques 9ème et 10ème DAN sont délivrés à titre honorifique pour des vieux Maîtres). La pratique se déroule dans un DOJO, littéralement lieu où l’on étudie la Voie. La discipline exclut toute idée de matches ou de compétitions. Une séance d’entraînement comprend trois phases : 1. Une phase de préparation : Cette phase est dite de préparation et non simplement d’échauffement. Son rôle est de préparer le corps à une activité musculaire mais aussi et surtout de se préparer psychologiquement à une discipline aux caractéristiques martiales. En outre, on y trouve des mouvements originaux ayant une signification particulière dans la culture japonaise. Sur le plan purement physique, il est remarquable que de nombreux mouvements d’assouplissement par étirement aient été redécouvert par le stretching actuel. 2. Une phase de travail des techniques de base et leurs applications 3. Un retour au calme LES DIFFERENCES ENTRE L’AIKIDO ET LES AUTRES ARTS MARTIAUX AÏKIDO ET JUDO L’AÏKIDO se différencie du JUDO par quelques principes techniques. Lors d’une poussée de l’adversaire, le JUDOKA tire et l’AIKIDOKA tourne. Lors d’une traction de l’adversaire, le JUDOKA pousse et l’AIKIDOKA entre en avançant. La distance de combat lors de la pratique à main nue se situe entre celles du Judo et du Karaté car on trouve à la fois des techniques de saisies et de coups. Le mode de combat est différent en fonction de la distance séparant les deux protagonistes. Lorsque les pratiquants agrippent directement un vêtement ou un segment de membre, leur distance de combat est très proche, par contre lors du combat aux poings et pieds, les pratiquants sont plus éloignés. Enfin, une distance d’engagement de combat plus importante éloigne les pratiquants lorsqu’il pratique avec les armes (sabre, bâton ou poignard). Dans la pratique de l’Aïkido, toutes ces différentes distances sont exploitées en fonction de la situation. L’intensité des chutes est variable. L’Aïkido comporte des chutes apparemment violentes pour les pratiquants de haut niveau, et des chutes entièrement contrôlées et modulées pour les débutants, les enfants ou les personnes du 3ème âge qui n’encourent dans ce cas aucun risque. AÏKIDO ET KARATE Le KARATE est principalement axé sur le travail des coups (poings et pieds). Les adversaires ont un